
Dialogue environnemental : Le gouvernement doit intégrer les ONG lanceuses d’alerte spécialisées en santé-environnement
Soutenu par 4 anciens ministres de l’environnement (Delphine Batho, Yves Cochet, Chantal Jouanno, Corinne Lepage), le Rassemblement pour la Planète (RPP) s’est exprimé aujourd’hui pour dénoncer l’éviction par le Gouvernement de ses membres (des ONG lanceuses d’alertes et spécialisées en santé-environnement.) de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre prochains.
Rappel des faits. Un arrêté daté du 6 septembre[1] qui officialise la liste des associations membres du CNTE (Conseil National pour la Transition Ecologique) écarte le Rassemblement pour la Planète (RPP), seul groupement d’associations spécialisées sur les questions de santé-environnement (Ecologie Sans Frontière et Respire – pollution de l’air, Générations Futures et le Réseau Environnement Santé – pesticides et produits chimiques, Robin des Toits – Ondes électromagnétiques, Sea Shepherd – biodiversité marine etc.).

Soutiens et demandes. Nombre de personnalités (dont José Bové – qui boycottera la conférence environnementale, Laurence Abeille, Tokia Saifi… et d’ONG, dont le CNIID, REFEED, Appel de la jeunesse etc., soutiennent les membres du Rassemblement. 4 anciens Ministres de l’Ecologie sont venus en personne marquer leur soutien (Delphine Batho, Yves Cochet, Chantal Jouanno, Corinne Lepage,) ainsi que la sénatrice de Paris Leïla Aïchi.
Sans l’organisation rapide d’une table ronde sur l’environnement et la santé avec les ONG et les ministères concernés et une intégration sans délai du RPP dans le CNTE, le Rassemblement et Génération Futures, association agréée et habilitée, déposeront avant la fin de la semaine un recours juridique pour demander l’annulation de l’arrêté du 6 septembre, qui ne respecte pas les conditions pourtant prescrites par le décret du 16 aout dernier.